Magazine n°257 – Septembre 2014

Retrouvez dans le numéro 257 de la revue VMF de septembre 2014 un dossier de 48 pages consacré à la Corrèze, ses paysages et son patrimoine.

Au sommaire : châteaux et maisons d’exception, quand la Dordogne « portait bateau », la Corrèze côté parcs et jardins, la grâce de l’abbaye cistercienne d’Aubazine, Brive-la-Gaillarde ou encore la vicomté de Turenne.

À lire également dans ce numéro, toute l’actualité du patrimoine, sans oublier une visite privée du château du Mouillon (Loire), berceau d’une dynastie d’industriels et la découverte du fort Frouard témoin du premier conflit mondial du XXe siècle.

Catégorie :

LA CORRÈZE : PAYSAGES ET PATRIMOINE

« Entre Aquitaine et Massif central, au midi du Limousin, la Corrèze séduit par sa lumière, par la diversité de ses paysages, par la beauté de ses espaces naturels. Pays vert, dont les pierres se teintent d’ocre et de rouge, pays tout à la fois rustique et raffiné, ce territoire possède un patrimoine d’une grande richesse racontant les différentes pages de son histoire, illustrée notamment par quelques grandes lignées féodales.

Ses abbayes, ses églises romanes témoignent de la foi puissante des anciens, quand ses demeures flanquées de tourelles, que l’on trouve jusque dans des villages aux allures de ville, comme ses parcs aux arbres majestueux évoquent une civilisation dont les différentes dimensions, urbaine, rurale et naturelle, surent rester en constant dialogue. Son patrimoine, que nous vous invitons à découvrir à travers ces pages, reflète cette sagesse terrienne créatrice d’harmonie. »

RILHAC-XAINTRIE

L’Art des accords parfaits

En Xaintrie blanche, pays situé à la rencontre du Bas-Limousin, de l’Auvergne et du Quercy, le château de Rilhac-Xaintrie associe à un caractère défensif une architecture résidentielle.
Acquis par Michel et Axelle Hommell, l’édifice a recouvré son aspect du XVe siècle tout en offrant les commodités du confort moderne. C’est l’histoire d’une belle réussite, où de multiples astuces pour combiner passé et présent émerveillent les visiteurs.

LA VICOMTÉ DE TURENNE

Un état dans l’état

Vue de Turenne ©Bernard Galéron

Les ruines du château dominent la petite ville de Turenne qui fut à partir du Xe siècle le chef-lieu d’un grand territoire féodal, la vicomté de Turenne. Cette principauté donna à la France un des plus grands généraux de son histoire, Henri de La Tour d’Auvergne, le grand Turenne.En partant de sa capitale, Turenne, un portfolio de dix pages vous convie à un voyage en images à travers les villes, les châteaux et les édifices remarquables de l’ancienne vicomté.

AU CHÂTEAU DE LA GANE

Un discret bijou néogothique

Situé à Saint-Exupéry-les-Roches, au nord de Tulle, le château de La Gane présente, dans une tour ronde, une chapelle aménagée au XVIe siècle et inscrite au titre des Monuments historiques.
Sous une voûte à nervures rayonnantes, on peut notamment y admirer un beau décor peint d’inspiration néogothique daté du XIXe siècle, ainsi qu’un ensemble de vitraux signés du peintre verrier Julien Fournier, de Tours.

AUBAZINE

La grâce cistercienne

Au XIIe siècle des moines s’installent sur un promontoire dominant la vallée de la Corrèze. L’église abbatiale abrite toujours le tombeau de son fondateur Étienne de Vielzot, plus connu sous le nom de saint Étienne d’Obazine, dont la personnalité a déterminé ce choix.
Les bâtiments de la vénérable abbaye cistercienne, remaniés et transformés au cours des siècles, ont survécu aux orages de l’histoire et reflètent encore aujourd’hui les aspirations, les ambitions et les réussites des frères cloîtrés du Moyen Âge

BRIVE

Les habits neufs d’une ville

Brive, surnommée « la gaillarde » au temps où elle était fortifiée, offre l’image d’une cité en parfaite harmonie avec son terroir, méridionale par la douceur de la lumière jouant sur ses pierres blondes et le léger accent qui flotte sur ses rues et son grand marché immortalisé par Brassens.
Cette qualité de vie a été conquise par des interventions répétées sur son site et des travaux d’urbanisme d’une ampleur considérable. Découvrez l’histoire de cette bourgade médiévale métamorphosée au fil des siècles en une ville moderne.

En hors texte : Lumière sur l’Hôtel Lablenche, le plus bel édifice civil de Brive, qui abrite le musée d’histoire de la ville.

LA MAISON BOYER CHAMMARD

Une demeure au charme intemporel

Maison Boyer Chammard ©Bernard Galéron

Campée sur un éperon rocheux qui domine la Vézère, la vielle ville d’Uzerche regorge de demeures aristocratiques ou bourgeoises à l’élégance discrète. Parmi celles-ci, la maison Boyer Chammard fut édifiée au XVe siècle sur des traces plus anciennes.

Pour la revue VMF, ses propriétaires ouvrent les portes de cette authentique maison de famille. Admirez ses grandes pièces que le bois habille, sa chaleureuse bibliothèque ou encore sa grande galerie couverte de vigne vierge qui surplombe des jardins en terrasses.

En hors-texte : évocation de la petite cité d’Uzerche, que le voyageur britannique Arthur Young qualifia au XVIIIe siècle de « perle du Limousin ».

QUAND LA DORDOGNE « PORTAIT BATEAU »

La belle époque de la navigation

Avec leurs quais, leurs vieilles maisons à galeries et leurs anciennes habitations de mariniers, Argentat et Beaulieu, comme le petit village de Spontour, rappellent que la navigation fut longtemps active sur la Dordogne.
Rivière majeure du Bas-Limousin, elle permettait un trafic de marchandises de toutes sortes, notamment de bois, que des gabarres remontaient vers l’estuaire de la Gironde. De nombreux éléments patrimoniaux rappellent au flâneur attentif cette histoire.

NEUVIC ET LE CHÉDAL,

La magie de parcs d’exception

Au XIXe siècle, la mode des parcs à l’anglaise qui se développe en France touche la Corrèze.
L’arboretum de Neuvic d’Ussel et le parc du Chédal, à Ségur-le-Château, témoignent de cet engouement pour les collections botaniques abritées dans l’écrin d’un parc romantique.
À Neuvic, Béatrix d’Ussel entretient avec passion l’ancien parc agricole et paysager devenu un arboretum reconnu pour ses arbres remarquables. Au Chédal, Marc Boisseuil a dû revisiter et repenser entièrement son parc, auquel il a conféré une touche contemporaine.

 

Montant

9,70