Magazine n°244 – juillet 2012

Classée, par sa taille et son nombre d’habitants, derrière le peloton de tête des grandes métropoles françaises, Aix-en-Provence est pourtant partout célèbre. Que l’on prononce son nom et aussitôt surgissent quelques images. Celles d’une ville miraculeusement préservée, dans l’écrin de ses collines, où, au faste aristocratique des hôtels particuliers répond la majesté de ses places aux fontaines murmurantes. Une ville où la pierre de Bibémus joue avec le soleil pour révéler la beauté lumineuse des façades. La ville de Cézanne, qui sut peindre la beauté minérale de Sainte-Victoire et d’ Émile Zola, qui la dépeignit sous les traits de Plassans. D’autres images viennent encore, dont celle de la cour de l’Archevêché, vibrant chaque été aux accents d’un festival lyrique qui contribua à faire redécouvrir la musique baroque.

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