Prix nationaux - Prix VMF - Provence-Alpes-Côte-d’Azur - Vaucluse
Un prix de sauvegarde pour la restauration de la chaire de l’église de Gordes.
Située à une quarantaine de kilomètres d’Avignon, l’église Saint-Firmin de Gordes accueille plus de 10 000 visiteurs par an. Il s’agit du monument le plus visité du village qui bénéfie du label « Les plus beaux villages de France ».
Entre la fin du XIe siècle et le début du XIIe siècle, l’église d’origine, dédiée à Notre-Dame, est bâtie par les moines bénédictins de Saint-Chaffret. Au XVIIe siècle, elle était placée sous la protection de saint Benoît. À la fin du XVIIe siècle, l’église est en très mauvais état. Des parties de l’édifice sont réparées mais la décision est prise de raser l’église et d’en construire une nouvelle. Celle-ci, construite entre 1749 et 1757, est dédiée à saint Firmin, évêque d’Uzès. Véritable prouesse d’architecture, c’est elle que l’on peut admirer aujourd’hui.
Pour la construire, les architectes ont dû composer avec les couches de niveau du rocher sur lequel elle se tient, la pente, les ruissellements et les maisons qui étaient déjà construites tout autour. Ainsi, l’église est installée de travers et n’est pas « orientée » (le chœur tourné vers l’Est). Les architectes ont décidé de bâtir une très grande église, avec une nef très large. Cela a entraîné l’installation de très profonds contreforts autour de l’édifice. Peu de temps après, la Révolution apporte son lot de bouleversements, notamment la vente comme bien national de l’abbaye Saint-Chaffret, dont dépendait l’église Saint-Firmin. Néanmoins, l’église n’est pas détruite. Les choix ingénieux des architectes permettront à l’église de ne pas s’écrouler lors des tremblements de terre du 23 février 1887 et du 11 juillet 1909. Ceux-ci n’ont provoqués respectivement qu’un affaissement et un écartement de la voûte, puis une grande fissure dans le chœur. Son intérieur peut surprendre, car il mêle pur baroque et peintures du XIXe siècle parfois réalisées par des amateurs.
Pour la construire, les architectes ont dû composer avec les couches de niveau du rocher sur lequel elle se tient, la pente, les ruissellements et les maisons qui étaient déjà construites tout autour. Ainsi, l’église est installée de travers et n’est pas « orientée » (le chœur tourné vers l’Est). Les architectes ont décidé de bâtir une très grande église, avec une nef très large. Cela a entraîné l’installation de très profonds contreforts autour de l’édifice. Peu de temps après, la Révolution apporte son lot de bouleversements, notamment la vente comme bien national de l’abbaye Saint-Chaffret, dont dépendait l’église Saint-Firmin. Néanmoins, l’église n’est pas détruite. Les choix ingénieux des architectes permettront à l’église de ne pas s’écrouler lors des tremblements de terre du 23 février 1887 et du 11 juillet 1909. Ceux-ci n’ont provoqués respectivement qu’un affaissement et un écartement de la voûte, puis une grande fissure dans le chœur. Son intérieur peut surprendre, car il mêle pur baroque et peintures du XIXe siècle parfois réalisées par des amateurs.
Entre 2016 et 2019, la commune de Gordes a initié un vaste programme de travaux extérieurs afin de mettre l’église hors eau, hors air, et pour en rénover les extérieurs. Appuyée par l’Association des amis de l’église Saint‑Firmin de Gordes qui collecte des fonds, la commune s’attelle à désormais à la restauration de l’intérieur de l’église, aujourd’hui dans un état de quasi-abandon.
Les 10 000 € du Prix VMF – Patrimoine Religieux – Michel D. seront affectés en priorité à la restauration de la chaire en pierre fortement dégradée et pourtant considérée comme un chef-d’œuvre de l’époque baroque.