Prix nationaux - Prix VMF - Hauts-de-France - Nord
Au XIIIe siècle, la seigneurie d’Esquelbecq est mentionnée dans les documents généalogiques (famille de Ghistelles et d’Hallewyn). Pendant la guerre d’indépendance des provinces-unies contre l’autorité espagnole, Valentin de Pardieu et ses héritiers (les Guernonval) entreprennent entre 1590 et 1606 la reconstruction du village, de l’église et du château. C’est à cette époque que le domaine prend son apparence actuelle et que le jardin est crée. En 1821, Charles de Bethisy, gendre de Henri-Louis de Guernonval (1757-1817) vend la propriété en état avancé de dégradation à Louis Colombier-Batteur (1773-1848) industriel de la région, qui va se consacrer à la restauration du château (relèvement de la tour de guêt), et à la création du parc paysager, tout en doublant la superficie du domaine. Maire du village, il obtiendra aussi la création de la gare à Esquelbecq. La famille Bergerot, propriétaire entre 1851 et 1941 conserve et maintient la propriété héritée de Colombier-Batteur avec la conscience que le jardin à compartiments fait partie du caractère historique du lieu. C’est une période de prestige pour le jardin à compartiments qui devient célèbre pour son « style français pur ». Entre 1940-44, le domaine est occupé par les Allemands. C’est en juin 1944 que le château et ses dépendances sont inscrits à l’inventaire des Monuments historiques. En 1946, Jean Morael industriel du Nord, venu de Wormhout (3km) acquiert la propriété de Madame Bergerot veuve. Il cesse d’être habité en 1984 suite à l’effondrement de la tour de guet. Le domaine est classé Monument Historique en septembre 1987.
De nombreuses restaurations ont déjà été effectuée : les ailes Nord, Est et Ouest; le jardin (pour une ouverture au public); la serre à vigne; le colombier et les vases d’ornements du jardin.
Le Prix VMF – Fonds de dotation Belle Main, d’une valeur de 2 000 €, participera à la restauration du mobilier Jacob.