Thématique : Visites Lieux : Vendée
Le 6 septembre 2018, fidèles participants et nouveaux venus ont répondu nombreux à l’appel de notre nouvelle déléguée. Nous avons débuté notre journée sous un ciel gris, mais les éclaircies annoncées sont apparues en fin de matinée.
La première visite nous conduit, à Legé, au château du Retail en Loire Atlantique.
Reçu par François d’Avigneau, notre hôte nous présente cette demeure alors que nous sommes dans la cour carrée bordée sur trois côtés, le quatrième étant ouvert à l’ouest.
Non loin de cette chapelle, se dresse un porche avec, sur son faîte, cinq boules de pierre, datant du XVIIIe siècle.
Aucune explication n’est à ce jour apportée au sens de ces boules.
Sur le territoire de la même commune de Legé, nous rejoignons le château du Bois Chevalier, propriété de Paul de Brancion. Le château est édifié ex nihilo en 1655, sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Le commanditaire est Olivier du Bois-Chevalier né en 1601, écuyer, échevin et président du tribunal de Nantes. Son père est déjà gentilhomme du roi.
Son fils, Charles-César Chevalier, conseiller du roi, devient maire de Nantes entre 1676 et 1678. Le château du Bois-Chevalier est érigé en châtellenie en 1666. Il obtient de Louis XIV le droit de pont-levis sur les douves. En 1793 lors des Guerres de Vendée, le château abrite les Vendéens et Charette y donne fêtes et réceptions.
Œuvre savante, respectant les règles de l’architecture classique, il est entouré de douves décoratives lui conférant un caractère monumental. Les façades côté cour et côté jardin, flanquées de six pavillons, sont ordonnées autour du pavillon central.
La construction de cet édifice roman tardif présenté par M. Gariou est attribuée, selon la légende, à des marins anglais naufragés sur les côtes, qui font le vœu d’édifier une chapelle à Notre-Dame s’ils survivent. De plan rectangulaire et bâtie en grand appareil, cette chapelle présente un porche saillant à doubles voussures en tire-points, surmonté d’une meurtrière.
Deux autres baies étroites, à larges embrasures intérieures, éclairent le chevet plat, tandis que le côté sud de la nef présente plusieurs fenêtres de dimensions et d’époques différentes. Le mur nord est seulement percé d’une petite porte rectangulaire. Des contreforts plats amortis en glacis épaulent les côtés et la façade. Son clocher-porche rappelle par sa forme de bulbe celui de l’église paroissiale.
Sous un soleil radieux, nous revenons en Vendée pour nous restaurer dans un cadre merveilleux chez Annick et Denys de Lavenne à Breuil-Herbault.
Un apéritif bien frais est servi, accompagné de petits gâteaux. Notre déléguée, Claude Nouzille, prend la parole. Les VMF s’occupent avant tout du patrimoine. Ces adhérents sont de simples passeurs avec mission d’accomplir, de défendre, de préserver, de sauver et de transmettre ce patrimoine.
Peu après, nous découvrons, pour certains, le château de la Garnache. Accueillis par l’association Pierres des Marches du Bas-Poitou, Guy de Baudry d’Asson nous présente ses vestiges.
Le château de la Garnache serait un des plus vieux de Vendée. Une motte castrale en bois fut construite au Xe siècle, en bordure de mer, pour se protéger d’invasions vikings.
À Saint-Christophe de Ligneron, nous découvrons, à côté de l’église, le logis de la Grossetière, propriété de Carole de la Roche-Saint-André et Luc du Chélas. Ce logis remanié au XVIIe siècle est resté dans la même famille depuis ses origines.
Mermande, toujours sur la même commune, est un logis vendéen dont l’histoire remonte avant la construction visible actuellement. Nous sommes reçus par Antoine et Marie-Pierre Chappot de la Chanonie.
Cet ensemble architectural, quoique transformé, garde son organisation caractéristique avec sa vaste cour, son logis de maître et ses communs.