Thématique : Visites Lieux : Seine-et-Marne

Promenade dans les pas des Evêques de Meaux le 27 septembre 2020

 

Le dimanche 27 septembre dernier notre Déléguée VMF de Seine et Marne, Evelyne Lapotre, nous invite à une  journée « dans les pas des Evêques de Meaux ».

Dans un petit périmètre autour de la cité épiscopale de Meaux nous avons pu visiter de très intéressants sites  et profiter d’un agréable déjeuner au bord de la Marne.

Germigny l’Evêque

Germigny-l ‘Evêque était l’une des 4 « Filles de l’évêché », c’est pourquoi son église faisait partie de la collation de l’évêque de Meaux.

Les évêques de Meaux y avaient leur résidence de campagne.

Nous nous retrouvons à l’église Saint Barthélemy.

 En 1661 Dominique de Ligny, Evêque de Meaux, fit raser l’ancienne église et édifia  l’actuelle.

Une relique de Saint-Faron, Evêque de Meaux décédé en 669, est exposée à la gauche de l’autel.

L’église  est ornée de nombreux tableaux, une peinture sur bois représentant le Christ en croix (17ème siècle), une descente de croix au-dessus  de l’autel, Saint Nicolas qui est aussi

patron de bateliers, et un rare » Christ jardinier » apparaissant à Marie-Madeleine.

Château de Germigny

Dans la même famille depuis le XVème siècle, l’ancienne maison de plaisance du Baron Ménager a été édifiée au

XVIIème siècle autour des communs d’un ancien moulin sur la Marne.

Ses murs de façade en plâtre chaux sont typiques du pays de Brie.

Nous sommes accueillis par Xavier et Véronique de Taffin qui nous relateront l’histoire mouvementée de ce lieu, dominant la Marne, qui fut depuis le XIème siècle une maison de plaisance des Evêques de Meaux, Seigneurs de Germigny.Mgr de Ligny la transforma en château moderne avec parc et Jardins, son successeur Bossuet aimait s’y rendre, il aimait « le bon air de Germigny, paradis terrestre de la Brie ».

La révolution fut fatal au domaine, il n’en resta pratiquement plus rien.

Une partie de cette demeure construite au milieu du XVIIIe siècle, fut achetée par un négociant qui fût maire du village et député pour la moderniser au style l’Empire.

Heureusement pour les propriétaires qui ont entamé de très importants travaux de restauration le domaine bénéficie de protection et d’aides financières : le domaine a été sélectionné par la Mission Stéphane Bern, la Fondation du Patrimoine et la Française des Jeux.

Germigny travaux

Les jardins en terrasses offrent une superbe vue sur la Marne qui coule à leurs pieds.

vue sur la Marne

Cité Episcopale de Meaux

Nous visitons la cathédrale Saint Etienne qui frappe par sa clarté intérieure.

Cathédrale de Meaux

Une monumentale statue de Bossuet trône dans le bas-côté bien qu’elle avait été prévue pour être érigée sur une place.

Dans l’ancien évêché construit au 12e s. puis modifié au 17e s. nous découvrons le musée Bossuet abritant une riche collection de peintures et sculptures illustrant les différents mouvements du 16e s. au 20e s.

Van Loo

La chambre de Bossuet fut nommée chambre du roi car dans la nuit du 24 juin 1791, elle accueillit le roi Louis XVI, ramené de Varennes.

 

 

 

Le jardin, en forme de mitre d’évêque, a été dessiné par Le Nôtre.

 

 

 

Chauconin – Neufmontiers

Château du Martroy

Monsieur et Madame Bruno de Trémiolles nous ouvrent les portes du château du Martroy et nous content, avec passion, l’histoire de la propriété et celle de leurs illustres aïeux dont Caulaincourt et Daru célèbres généraux de Napoléon.

Armand du Plessis de Caulaincourt, duc de Vicence, grand écuyer de l’empereur

En 1802, il est nommé successivement aide de camp du Premier Consul Napoléon Bonaparte, grand écuyer inspecteur général des écuries consulaires puis promu au grade de général de division en 1805.

Napoléon Ier voyait en lui « un homme de cœur et de droiture ». Il devient son confident pendant laCampagne de Russie.

Le domaine du Martroy a appartenu au vicomte Daru, commandant d’artillerie.

La famille Daru descend de Pierre Daru (né en 1767 à Montpellier, mort en 1829 à Meulan) qui fut commandant d’artillerie, Intendant général de la Grande Armée sous le Premier Empire, homme de lettres  et membre de l’Académie Française, nommé comte d’Empire en 1809, cousin et protecteur de Stendhal.

En 1829 le château appartenait au vicomte Camus du Martroy.

Un traditionnel verre de l’amitié achèvera cette riche journée.